mercredi 14 septembre 2011

Le premier jour

Quand il sera vraiment parti, valises, dossiers, ordinateur et tout, là je commencerai sans doute à y croire. Jusqu'à son prochain coup de fil, parce qu'il aura oublié quelque chose, ou simplement qu'il n'aura pas encore perdu l'habitude de téléphoner, pour presque rien.
Alors, il faudra que je me mette dans la tête que la maison est à moi, pas entièrement au point de vue financier d'accord, mais à moi au quotidien, pour en faire et y faire ce que je veux. Enfin, dans certaines limites.
Déjà, je retrouverai la maison le soir dans l'état où je l'aurai quittée le matin. Elle ne sentira plus la clope. Le désordre et la saleté seront les miens. Je ne pourrai m'en prendre qu'à moi. Ça va me manquer, de râler.
Les garçons sont au courant. Antoine depuis hier, parce que j'avais rendez-vous avec lui et la psychiatre. Il a eu l'air soulagé, détendu, et on va voir comment se passe le week-end prochain. Théo était pénible avec moi depuis le week-end, levant la main, visiblement malheureux et mal dans sa peau. Lundi soir, après un nouvel éclat, je suis partie me changer les idées à la gym, et j'ai laissé à son père le soin de lui parler et de lui annoncer les changements à venir. Depuis, ça va mieux.
A suivre.

dimanche 23 janvier 2011

Pâtisserie ?

Depuis hier : un pain d'épices, des pancakes, une douzaine de muffins au chocolat (paraît-il très bons, je n'ai pas eu l'occasion de les goûter avant qu'ils ne disparaissent), une mousse marrons/pain d'épice, et un crumble aux pommes ; une espèce de frénésie pâtissière. Et plus je pâtisse, plus je me sens mal. A part que ça me change très momentanément les idées, ça n'arrange rien. On ne m'aime pas plus, ma maison est toujours dans un état aussi lamentable, et le compteur électrique s'emballe. Il va falloir que je trouve autre chose.

mardi 11 janvier 2011

Point d'interrogation

Hier soir, en rentrant, j'interroge le répondeur et j'entends quelque chose comme ça : "Mon chéri, je voulais te souhaiter une bonne soirée, et te dire que je t'aime". Une voix douce, pas très jeune, que j'ai déjà entendue, sur le même répondeur. Ne lui a-t-il pas dit que j'habitais ici, moi aussi, ou bien est-elle trop énamourée pour être prudente, ou pas très maligne ?
En tout cas, après avoir supprimé le message, je me suis étonnée de ne pas pouvoir passer à autre chose. Ce n'est pas de la jalousie, c'est plutôt de la curiosité. Je me suis imaginé lui parler, à cette inconnue, lui dire "faites attention, il n'est pas parfait, il a plein de défauts, il est invivable, il est égocentrique". Pourquoi faire ? Il vaut mieux que tout ça reste dans mon imagination.
Au bout d'un moment, à force de ressasser, je me suis dit que ça, c'était peut-être le déclic qui allait me décider à prendre un avocat, à mettre en branle la procédure de divorce. Ça, plus que les engueulades sur le partage des tâches et de l'argent, plus que les désaccords sur plein de choses, de plus en plus. Je n'ai plus envie de partager un téléphone pour entendre ça.

samedi 1 janvier 2011

Ze feurst daye ofe ze yir

Bien terminé l'année chez les Gram, avec d'autres invités aimables mais oubliables. A minuit, les mômes (9 garçons !) sont sortis dans les rues avec des copains pour faire du bruit et célébrer à leur façon, et revenus... sans Antoine. Il avait envie de rentrer à la maison, mais j'avais fermé à clé. Ma Thérèse et moi, on a erré un peu et fini par le retrouver, de bonne humeur mais disait-il fatigué. On le dépose à la maison, et le temps de faire demi-tour, on le voit par la fenêtre devant l'ordinateur...
Couchés à 2 heures du mat, bien dormi, levés vers 10 heures ; j'ai commencé la journée en préparant une confiture de poires aux épices, on va voir si elle sera aussi bonne que celle qu'Antoine avait apporté pour Noël.
Bilan de 2010 : Bruxelles, le MacBook, Martin, Baptiste et Florent, Durtal, un tableau électrique et une belle cuisinière (entre autres et dans aucun ordre particulier autre que chronologique) pour les bonnes choses ; la mort de Parrain surtout, les anciens qui ne rajeunissent pas en général, et une inondation pour terminer l'année, ça c'est pour le côté moins gai.
Quant à la nouvelle année, elle apportera certainement du changement pour Théo et Adrien. Si elle pouvait en apporter pour moi, en termes d'immobilier, ça serait pas mal. Pas de résolutions, à part de continuer sur ma lancée, au point de vue fric, activités sociales et sportives, et ne pas lâcher le blog et les traductions.
Les infos ne sont pas très gaies, attentats, otages, Gbagbo... et le Dakar, on s'en fout !